Vous pouvez régler les séances en espèces, avec l’application bancaire Payconiq ou via compte bancaire BE88 7512 1293 4541.

En Belgique, dès l’entrée de l’enfant à l’école maternelle (vers 2,5 ans), il bénéficie d’activités de psychomotricité, et ce, jusqu’à la sortie de la maternelle (vers 6 ans).

Ces activité de psychomotricité apparaissent dans le décret de l’enseignement maternel; et, donc, tous les enfants en bénéficient. Le but étant de soutenir l’enfant dans son développement psychomoteur. Les objectifs sont principalement de l’ordre du développement de la motricité globale et fine, d’affiner ses habilités sociales et de le pousser vers l’autonomie. Ces activités sont données en groupe classe; et tous les enfants y participent à raison de 2 périodes par semaine.

Ces activités sont données par le « maître en psychomotricité ». Ce titre est donné à la suite d’une formation complémentaire suivie généralement par des enseignants en éducation physique.

La différence essentielle dans cette pratique est l’inscription de ces activités dans un parcours scolaire à vocation éducative et préventive. Il n’est donc pas rare que des enfants poursuivent des séances en cabinet à la suite de difficultés relevées durant les activités en psychomotricité.

Quant à la psychomotricité en cabinet, proposée par des bacheliers en psychomotricité, l’approche est davantage dans un axe thérapeutique. Il y a donc une demande qui a été traduite en un ou plusieurs objectifs et définie en un projet thérapeutique pour l’enfant.

En effet, on retrouve souvent le terme « psychomotricité relationnelle » lorsqu’on parle de psychomotricité en dehors de celle donnée à l’école maternelle.

Plusieurs explications peuvent venir étayer ce terme « relationnel ». Aujourd’hui, il semble désuet. En effet, à la suite de la création du bachelier en psychomotricité en 2012, l’aspect relationnel et fonctionnel se sont rejoints; et donc, le terme « relationnelle » perd de son sens. Par ailleurs, de base, la psychomotricité est relationnelle; l’objectif du psychomotricien est, entre autre, de créer du lien avec son bénéficiaire; et d’évaluer les compétences de celui-ci dans son rapport, dans sa relation à soi, à l’autre, à l’objet, au temps et à l’espace.

Avant 2012, le formation du psychomotricien est davantage issue d’une spécialisation à la suite d’études en kinésithérapie. Dès lors, l’approche était plus axée sur le fonctionnel; sur la motricité. On vient alors travailler les fonctions motrices déficitaires de l’enfant; sans attarder sur l’aspect psychique.

Aujourd’hui, l’un ne va pas sans l’autre. La demande, posée par un diagnostic médical émanant d’une institution scolaire ou encore des parents, sera analysée par le psychomotricien dans sa globalité. Toutes les fonctions seront brossées : fonctionnelles, relationnelles, émotionnelles, cognitives, affectives, sensorielles et comportementales.

L’entourage (comme les parents ou le milieu scolaire, par exemple) de l’enfant est parfois en questionnement sur ses difficultés rencontrées; et n’a pu encore mettre des mots sur celles-ci. Un bilan permet alors de faire le point sur ses compétences et ses obstacles. A la suite, nous pouvons alors proposer un suivi adapté en connaissance de cause (suivi individuel ou en groupe, par exemple).